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Page:Roland - Palmira, 1801, tome 4.djvu/184

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PALMIRA.

aller, emportant peu de ressources et le ressentiment d’une femme puissante ? et d’ailleurs, Carloni, qui respecterait peut-être (espérait-elle du moins) l’asile de sa bienfaitrice, si elle en sortait une fois par ses piéges infernaux, pourrait lui être plus fatal encore. Souvent néanmoins elle se disait : Cette pénible situation ne peut durer long-temps, et alors un soupir de regrets s’échappait vers les époques qu’elle avait jugées si malheureuses, étant à Londres, chez milord Sunderland, ou sous les toits hospitaliers de la famille Orthon : là, si l’outrage l’atteignait, du moins elle trouvait des défenseurs, et elle songeait à la querelle de Cramfort et de sir Abel ; mais ici, qui la protégera ? qui la vengera ?