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Page:Roland - Palmira, 1801, tome 4.djvu/189

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PALMIRA.

finissant ces mots, se hâta de le quitter. Plus cet homme éprouvait de dédains et d’obstacles, plus il sentait qu’il ne pourrait vivre sans elle. Il voulut encore engager la duchesse d’essayer l’influence qu’elle devait avoir sur la volonté de Palmira, volonté à laquelle on avait peut-être cédé trop facilement lors des premières démarches. Si elle résiste, pensa-t-il, j’aurai usé tous les moyens délicats et honnêtes. Ô Palmira, ne me force pas par ton inflexible rigueur de recourir à d’autres… Du premier moment que je t’apperçus si belle, si éplorée, je jurai que tu m’appartiendrais… Je te consolai, te plaçai dans un asile honorable, et tous mes bienfaits ne