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Page:Roland - Palmira, 1801, tome 4.djvu/193

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PALMIRA.

tôt que d’accepter un sort véritablement heureux.

Palmira, s’armant de toute sa fermeté, observa qu’il était très-inutile de lui accorder ces quatre jours, qui n’apporteraient assurément nul changement dans ses volontés. Si nul instinct secret, madame, continua-t-elle, ne vous commande de me protéger, il ne me reste qu’à fuir… Daignez donc prononcer définitivement sur mon sort.

J’ordonne, reprit avec hauteur la duchesse que vous vous retiriez sur-le-champ, et que vous ne formiez aucune résolution avant le terme que je vous ai prescrit. Palmira, se levant avec une sorte de violence, jeta un dernier regard de reproche et de