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Page:Roland - Palmira, 1801, tome 4.djvu/204

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PALMIRA.

triomphe complet sur la vertu ! Oh ! pourquoi alors les habitans d’un meilleur monde n’accourent-ils pas défendre la malheureuse créature privée de tous les secours humains ? Si le ciel l’eût permis, ombres de la tendre Élisa, de la respectable Saint-André, vous eussiez entouré votre Palmira cette nuit exécrable, et l’odieux, le scélérat Carloni n’eût pas consommé son attentat.

Le lendemain matin fort tard, les pesantes paupières de miss Eveling commencèrent à s’ouvrir. De profondes ténèbres obscurcissaient encore son imagination. À mesure qu’elles se dissipaient, la vérité, l’affreuse vérité, la persuadait du malheur arrivé pendant son sommeil. Elle jeta