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Page:Roland - Palmira, 1801, tome 4.djvu/203

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PALMIRA.

apparu dans sa retraite ; quelquefois elle bénissait son silence, dans d’autres momens elle s’en effrayait. Tant d’anxiétés avaient un peu altéré sa santé : depuis son exil de la casetta, elle n’avait pris que quelques tasses de thé ; mais, sentant la nécessité de retrouver ses forces, elle céda aux prières de Rosine, et consentit de se mettre à table lorsqu’on lui apporta à souper : elle mangea un peu et but un verre de vin de Farnèse. Ce léger repas fini, elle eut à peine le temps de se déshabiller, absorbée par un pressant besoin de dormir…

Il est donc certain que la providence, par des décrets impénétrables, ou par l’oubli d’un de ses dignes enfans, laisse quelquefois au crime un