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Page:Roland - Palmira, 1801, tome 4.djvu/208

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PALMIRA.

Il était dévoré d’inquiétudes. Il n’avait pas la force de se présenter devant elle. Les ombres de la nuit avaient disparu, et à l’éclat du grand jour, un regard de miss Eveling l’eût anéanti. Croyez-vous toujours qu’elle parte demain ? balbutia-t-il. — Elle n’en parle plus, et elle a cessé les préparatifs de voyage dont elle s’occupait hier.

La journée s’avançait : elle avait commencé fort tard pour Palmira ; elle se mit à écrire à la duchesse, afin que la lettre lui fût remise le lendemain… Pauvre Palmira ! et tu souriais encore, en songeant que ton avenir ne s’étendrait pas jusqu’à ce lendemain ! Cette lettre finie, ses yeux se portèrent vers le ciel ; elle