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Page:Roland - Palmira, 1801, tome 4.djvu/21

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PALMIRA.

rêve que Palmira fit la nuit qui succéda à un de ses jours d’espérance et de bonheur.

Elle songea qu’elle parcourait l’Italie avec sa nouvelle protectrice. Un soleil éclatant dorait des campagnes délicieuses, un temple antique parfaitement conservé embellissait encore ces lieux charmans. Palmira, curieuse de l’admirer de près, entraîne son amie avec elle. À peine y sont-elles entrées qu’un nuage épais obscurcit l’horizon, que le tonnerre retentit. Le temple tremble, et s’écroule bientôt. Madame de Saint-André disparaît, et Palmira, éperdue, se trouve seule parmi les ruines. Elle ne sait où porter ses pas. Les campagnes sont sub-