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Page:Roland - Palmira, 1801, tome 4.djvu/216

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PALMIRA.

Le lendemain matin, vers huit heures, Rosine entra, comme à l’ordinaire, chez miss Eveling, ayant une seconde clef de son appartement ; elle la trouva habillée de blanc, comme la veille, étendue sur son canapé. Elle dort, pensa Rosine, est-ce qu’elle ne se serait pas couchée cette nuit autrement que cela. En approchant doucement, et prenant sa main qui lui semble glacée ; en remarquant sur son visage le calme profond qui avait enfin succédé aux agitations, aux douleurs de l’humanité, Rosine, sans oser envisager précisément la terrible vérité, tombe à genoux, et répète : Miss Eveling, répondez-moi. Elle touche encore sa main ; elle pose la sienne sur son cœur, et n’y dé-