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Page:Roland - Palmira, 1801, tome 4.djvu/217

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PALMIRA.

couvre nulle chaleur, nulle palpitation : Sainte-Vierge, reine du ciel ! prends pitié d’elle et de moi ! s’écrie Rosine au comble de la terreur. Éperdue, elle se lève pour voler chercher quelque secours ; elle rencontre des domestiques, rentre avec eux, et bientôt on entend crier de toutes parts : Elle est empoisonnée ! elle est morte !

Ces gémissemens parviennent jusqu’à l’appartement de lord Alvimar. Peu de distance le sépare de ce lieu fatal. Ah ! Dieu, dit-il, quelle est cette infortunée ! et il se rend près d’elle. Le premier coup d’œil l’éclaire ; il prononce le nom de Palmira avec l’accent le plus déchirant ; et, ne pouvant en ajouter davantage, il tombe