Aller au contenu

Page:Roland - Palmira, 1801, tome 4.djvu/223

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
217
PALMIRA.

vaient souvent, j’en conviens, inspirer le desir de me le faire sentir.

« Personne ne fut plus impitoyable à cet égard que la sœur de mon père, madame de Mircour. Sa conduite, ses expressions, altérèrent jusqu’à l’espoir d’un bonheur futur. J’étais destinée à connaître tous les genres de supplices ; une passion malheureuse consumait ma jeunesse : celui qui devait appartenir un jour à ma chère Simplicia me l’avait fait ressentir. Dans ces derniers instans, j’ose en parler encore. Le ciel connaît la pureté de mon amour, et que mon amitié, ma reconnaissance envers l’aimable fille d’Edward dirigèrent cons-