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Page:Roland - Palmira, 1801, tome 4.djvu/225

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PALMIRA.

ses désordonnées passions ne se sont point appaisées à l’aspect de l’innocence privée de l’appui qu’elle peut avoir dans sa propre force. Il a provoqué un sommeil léthargique, et a été plus cruel qu’un féroce assassin qui n’aurait attenté qu’à ma vie.

« J’aurais été la plus heureuse des femmes, j’aurais été sur le premier trône du monde, mieux que tout cela, j’aurais été l’épouse d’Abel, qu’un semblable crime m’aurait inspiré la même résolution.

« Jusques alors l’idée du suicide ne s’était pas présentée à mon esprit, qui ne le considérait que comme une lâcheté, tant qu’il n’était que