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Page:Roland - Palmira, 1801, tome 4.djvu/233

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PALMIRA.

de Carloni. S’effrayant de l’isolement où elle allait se trouver après le départ de ses enfans, elle les pria de la ramener dans sa patrie, afin d’y vivre toujours au milieu d’eux.

Sir Abel et sa femme avaient grand besoin de distraction : le voyage d’Espagne leur en promettait, mais ils le sacrifièrent à la volonté de leur aïeule.

Le superbe corps qui avait renfermé une ame plus pure et plus parfaite encore, ayant été embaumé avec le plus grand soin, fut envoyé de suite au château de Sunderland. Milord duc vint le recevoir, accompagné du ministre Orthon, et de toute la paroisse. On le déposa dans le monument de marbre blanc où