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Page:Roland - Palmira, 1801, tome 4.djvu/232

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PALMIRA.

furent affreux ; dans l’ombre de la nuit, dans les cloîtres, l’image de sa victime lui apparaissait sans cesse. Cette vision, fruit d’une imagination frappée, détruisit sa santé, et, peu d’années après, son existence. Dans sa lettre à la duchesse, il donnait des renseignemens pour recouvrer des sommes considérables, placées sous son nom, à lui, et que le cri de la probité lui ordonnait de restituer à celle à qui elles appartenaient légitimement.

Miladi Sunderland reçut cette nouvelle preuve de sa perfidie avec beaucoup d’insouciance. Que lui importaient deux millions de plus ? Ah ! elle les eût sacrifiés tous pour s’éviter le reproche d’avoir favorisé l’amour