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Page:Roland - Palmira, 1801, tome 4.djvu/37

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PALMIRA.

cour, et estimé de ses concitoyens. Il avait alors près de cinquante ans ; il était d’une figure spirituelle, mais d’une laideur qui la rendait peu attravante. La joie de mes parens, l’éclat de cette alliance, m’éblouirent, et ce fut avec contentement que je me laissai conduire à l’autel. On décida que je vivrais encore quatre années d’une manière retirée, et ne verrais M. de Saint-André que comme l’ami de la famille. Mais il quittait le moins possible la maison de mon père, et, dans d’utiles et agréables entretiens, il forma mon cœur, orna mon esprit, dirigea mon jugement vers d’excellens principes. Enfin, si je vaux quelque chose, c’est à lui à qui je le dois.

L’époque convenue étant arrivée,