Aller au contenu

Page:Roland - Palmira, 1801, tome 4.djvu/38

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
32
PALMIRA.

je vins habiter son hôtel, et l’on me présenta à la cour. L’âge de mon époux, si difièrent du mien, mon extrême gaieté, firent présumer à plusieurs hommes que rien ne serait plus aisé que de parvenir à me plaire. Je devins donc l’objet des séductions de certains personnages que la mode proclamait être aussi charmans que dangereux. M. de Saint-André devint mon confident ; sans lui, j’aurais osé répondre de ma conduite au fond, mais non d’une apparente légèreté : avec un guide semblable, je sus m’en préserver, et je ne tardai pas à jouir d’une considération qu’il est rare d’obtenir dans la première jeunesse. J’eus le plaisir d’apprendre que l’on avait reconnu qu’il fallait renoncer