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Page:Roland - Palmira, 1801, tome 4.djvu/40

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PALMIRA.

ses sentimens vertueux. Voyant sa répugnance, j’abandonnai mon idée, et continuai ma carrière si brillante, et si douce en même temps, puisque j’y avais rencontré des amis véritables.

Il y a trois ans maintenant, j’éprouvai le premier malheur de ma vie, je perdis mon aimable et respectable époux. Vous devez croire à l’excès de ma douleur ; l’habitude d’une félicité exempte de troubles, rendit le coup plus terrible. Je sentais bien que la retraite m’eût soulagée : mais ce n’était pas le moment de me dérober aux témoignages du tendre intérêt que m’attira cet événement, et que je reçus généralement. Néanmoins, l’aspect des lieux où j’avais vécu avec mon bienfaiteur, l’ami de