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Page:Roland - Palmira, 1801, tome 4.djvu/39

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PALMIRA.

à me suivre, que je n’aimerais jamais que mon mari… j’ai même l’amour-propre, ma chère amie, de vous répéter ce que l’on ajouta : Il faut le lui pardonner, elle est sage sans être prude ; ce qui doit être, puisque tant de nos femmes sont prudes sans être sages. Mais je vous épargne les autres réflexions de ces messieurs.

À vingt-cinq ans, j’éprouvai le desir de partager mon temps entre le grand monde et le séjour moins tumultueux de la campagne : j’en parlai à M. de Saint-André qui en frissonna. Son unique faible était d’être persuadé qu’il ne pourrait vivre ailleurs qu’à Versailles, ce qui augmentait peut-être aussi le mérite de