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Page:Roland - Palmira, 1801, tome 4.djvu/46

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PALMIRA.

le secondait parfaitement ; la garde, les femmes de chambre, étaient moins exactes, moins utiles près de la maréchale que miss Delwine, qui se réveillait fréquemment la nuit pour aller la soigner ; mais les secours réunis de l’art et de l’amitié échouèrent contre le fatal décret de la nature. Des accidens nouveaux et terribles augmentaient tous les jours, et les évanouissemens du lendemain étaient plus longs que ceux de la veille. Ses amis, ses gens, commencèrent à désespérer. Palmira tombait dans des accès de colère, lorsqu’elle entendait prononcer le mot de danger. Cette idée était si horrible, qu’elle ne pouvait se fixer dans son imagination.

Un matin cependant, qu’elle avait