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Page:Roland - Palmira, 1801, tome 4.djvu/48

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PALMIRA.

gement ? Il est seulement plus éclairé que les autres, ma chère Delwine : voici une demi-heure, à-peu-près, que, remarquant l’air sombre, embarrassé, de M. T…, j’ai exigé de lui la vérité quelle qu’elle puisse être… et il me l’a avouée. Dans ce moment, les sanglots de Palmira lui firent perdre un peu de sa fermeté ; quelques larmes parurent sur le bord de ses paupières ; et, renversant sa tête sur le sein de son amie, celle-ci continua : Il est très-possible, m’a-t-il ajouté, que la nature opère une crise salutaire… Si non, peut-être, dans cinq ou six jours… Ah ! n’achevez pas, interrompit Palmira. La maréchale essuya elle-même ses yeux, chercha à la calmer ; ensuite