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Page:Roland - Palmira, 1801, tome 4.djvu/54

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PALMIRA.

dormit sans cesser de pleurer. Vers les cinq heures du matin, elle fut réveillée par un grand mouvement qui se fit dans la maison, et par ces cris affreux : Elle se meurt ! elle se meurt ! Palmira, presque nue, court chez la maréchale, et la trouve expirante, entre les bras de son médecin et de ses femmes, sans pouvoir parler. Elle reconnaît miss Delwine, serre sa main, et termine sa vie angélique. Un dépôt près du cœur, arrivé à son dernier période, venait de l’étouffer à la suite d’un évanouissement.

Palmira tombe sans connaissance à ses côtés. On la reporta chez elle. Elle resta plus de trois heures dans cet état. En reprenant ses esprits, son