Aller au contenu

Page:Roland - Palmira, 1801, tome 4.djvu/57

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
51
PALMIRA.

rencontra les gens de madame de Saint-André. Elle s’apperçut bien, au changement de leurs manières avec elle, que sa noble amie ne leur donnait plus l’exemple des égards et des soins. Il est certain que Palmira n’était pas autant aimée d’eux que sa bienfaisance et son penchant à obliger pouvaient le faire présumer. Ils avaient l’ingratitude de méconnaître, ces deux qualités essentielles qu’ils avaient souvent éprouvées, pour se plaindre entre eux de son air froid et fier, et s’offusquer de la considération dont elle jouissait près de madame de Saint-André.

Palmira si susceptible, forma aussitôt la résolution d’abandonner la maison dès l’instant que les précieux