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PALMIRA.
Carloni ne logeait pas chez sa mère, un ancien ami ayant exigé qu’il prît un appartement chez lui ; mais lorsque Palmira fut installée, il l’accompagnait chaque jour à la maison paternelle. M. Laurenti, le futur de sa sœur, honnête jeune homme, rempli de talens, et fils d’un négociant de Nice, et des amis en petit nombre, mais très-bons musiciens, s’y réunissaient volontiers.
Ces enfans de l’harmonie faisaient de fréquens concerts : ils enchantaient Palmira, qui, malgré sa mélancolie habituelle, ne put se dispenser de céder à leurs prières, et qui, exécutant un morceau de harpe et de piano, excita aussi leur admiration. La musique, les promenades