Aller au contenu

Page:Roland - Palmira, 1801, tome 4.djvu/79

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
73
PALMIRA.

Carloni ne logeait pas chez sa mère, un ancien ami ayant exigé qu’il prît un appartement chez lui ; mais lorsque Palmira fut installée, il l’accompagnait chaque jour à la maison paternelle. M. Laurenti, le futur de sa sœur, honnête jeune homme, rempli de talens, et fils d’un négociant de Nice, et des amis en petit nombre, mais très-bons musiciens, s’y réunissaient volontiers.

Ces enfans de l’harmonie faisaient de fréquens concerts : ils enchantaient Palmira, qui, malgré sa mélancolie habituelle, ne put se dispenser de céder à leurs prières, et qui, exécutant un morceau de harpe et de piano, excita aussi leur admiration. La musique, les promenades