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Page:Roland - Palmira, 1801, tome 4.djvu/82

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PALMIRA.

trouverait une femme pour la servir chez miladi Sunderland. Il y aurait donc eu de l’affectation à vouloir en amener une : d’ailleurs le respect, l’exacte décence dont Carloni ne s’était pas écarté, dissipèrent les scrupules ; et, le lendemain, après avoir remercié ses hôtesses de leurs continuelles attentions, miss Eveling monta en voiture.

Les égards de Carloni, le beau pays qu’elle traversait, rendirent ce voyage moins désagréable qu’elle ne l’avait redouté. À une journée de Florence néanmoins, une profonde et douloureuse rêverie s’empara d’elle, songeant à la réception qui l’attendait chez la mère d’Élisa. L’infortune qui avilissait tant de cœurs, avait re-