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Page:Roland - Palmira, 1801, tome 4.djvu/93

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PALMIRA.

mille avaient bien conçu un violent soupçon ; mais il n’était point parvenu aux oreilles de la duchesse, et elle n’attribua qu’au hasard ces différens rapports entre Saint-Ange et Palmira. Néanmoins cela fut peut-être la cause d’une sorte de froideur qu’elle manifesta constamment à cette dernière, de qui d’ailleurs elle goûtait les manières nobles, l’instruction et les talens.

Cette première entrevue passée, miss Eveling sut vaincre ses émotions, et s’efforça de ne voir qu’une étrangère dans son aïeule. Cependant, lorsqu’elle en essuyait quelque accès d’humeur ou de caprice, ce qui arrivait assez fréquemment, elle