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Page:Roland - Palmira, 1801, tome 4.djvu/94

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PALMIRA.

ne manquait point de se dire : cela ne serait point insupportable si j’avais à les endurer comme sa fille ; mais elle me traite de même que ses femmes, peut-être avec moins de ménagement encore… Carloni aussi l’importunait trop souvent dans le peu d’heures qu’elle aurait pu consacrer à la retraite, à sa liberté ; il venait la troubler sous différens prétextes ; et, sans s’écarter des bornes du plus profond respect, il décelait quelquefois un sentiment qui humiliait, effrayait Palmira.

Elle n’osait pas le maltraiter ouvertement, tant qu’il ne s’exprimerait comme il le faisait, que par ses regards et une recherche de soins extrêmes ; puis sa grande faveur près