Page:Roland Manon - Lettres (1780-1793).djvu/1250

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nous retrouver enfin chez nos bons amis. Je suis pressée, j’étrangle mes idées, mais je vous aime de tout mon cœur et je vous embrasse de même.


482

[À BOSC, À PARIS[1].]
Jeudi matin (1792), — [de Paris].

Vous ne venez plus me voir ; mon amitié vous le pardonne et s’en afilige.


483

[À BOSC, À PARIS[2].]
[1792, — de Paris.]

Je n’ai vu l’objet envoyé et su de quelle part il venait qu’après que votre commissionnaire a été retiré. Il avait été remis aux mains de notre ami, qui le croyait d’abord de sa compétence et me l’a bientôt renvoyé comme de la mienne.

Je vous sais gré de la dénomination et du commentaire ; ils ajoutent à l’agrément de la chose, et ma conscience est tranquillisée sur son usage. Mais j’aimerais beaucoup mieux qu’il vous fût commun avec nous, cette preuve de sa légitimité serait bien plus forte que la citation, n’en déplaise à votre savoir.

    alors célèbre par la belle résidence du duc d’Orléans et par les conciliabules qui s’y tinrent autour de ce prince, et qui est aujourd’hui un des plus beaux quartiers de la ville. Nous voyons aussi que Madame Roland allait là quelquefois respirer un peu chez cet ancien ami de sa jeunesse. – Cf. Rapport de Brivel sur les papiers trouvés chez Roland (Buchez, t. XXVIII, p. 75) : « lettre de Roland à sa femme, écrite par lui au milieu de septembre [1792], alors qu’elle était à Mousseau ». [On disait indifféremment Mousseaux ou Monceaux.]

  1. Collection Alfred Morrison. — Il y a, sur le billet : « Monsieur Bosc ».
  2. Collection Alfred Morrison.