nation m’a paru fort plaisante, et l’histoire du pâté à la bride-oison m’a fait rire comme une folle.
Nous avons acheté ici une voiture, ainsi vous voilà quitte de la commission. Je crois que j’avais bien autre chose à vous dire mais je ne saurais plus le trouver ; nous vous embrassons tous de grand cœur et bonne amitié.
Un genou sur une chaise, l’autre pied à terre, mes bras sur un coin de bureau qui n’est plus à moi, je veux encore, mon ami, vous écrire un mot d’ici. Je vais quitter cette ville pour longtemps assurément, peut-être n’y reviendrai-je jamais ; il m’est doux de marquer toutes les époques de ma vie par une consécration particulière à l’amitié. Recevez la réitération des assurances que je vous ai données tant de fois dans ces lieux, et que j’aurai toujours à vous répéter partout où je pourrai me trouver.
Nous voilà tous disposés, la voiture est remplie ; on la conduit chez M. d’Eu, où nous allons dîner, et d’où nous y monterons. Adieu ; je vais m’éloigner un peu de vous, mais pour m’en rapprocher et vous embrasser bientôt.
Recevez mes embrassements dès ce moment même, en attendant celui de les faire viva voce. Adieu ; au plaisir de nous voir réunis !
À vous directement, mon bon frère, à vous que j’avais prié de nous écrire ici, et dont nous ne recevons pas de nouvelles. Vous avez,