me fait sauter aux nues. Faites donc vendre les biens ecclésiastiques[1] ; jamais nous ne serons débarrassés des bêtes féroces, tant qu’on ne détruira pas le repaire. Adieu, brave homme ; je me moque du sifflement des serpents ; ils ne sauraient troubler mon repos.
[Elle parle de l’inquiétude qu’elle éprouve au sujet de sa chère Agathe, puis elle s’entretient de la politique et des affaires lyonnaises · · · · · · · · · · ]
« qui sont dans un terrible chaos. Le peuple n’y est pas si violent qu’on le dit, mais la municipalité y fait des inconséquences sans nombre… Tous vos ministres sont des fripons, mais le premier me semble le pire de tous. L’homme de paille a été mal conseillé pour le grand jour, et sa femme me semble la plus cruelle ennemie de la Révolution. Je déteste le Pce [Prince ?] et vos lâches députés courtisans… »
- ↑ Nous savons déjà que le décret ordonnant l’aliénation totale des biens du clergé est du 25 juin 1790.
- ↑ L.s, 3 p. in-4o, n° 311 de la vente du 14 mai 1845, Charou, expert. Nous donnons l’analyse et l’extrait du catalogue.
- ↑ L.a., 5 pages et demi in-4o, n° 167 de la vente du 13 juillet 1878, Ét. Charavay, expert.
Ni extraits ni analyse dans le catalogue, qui dit simplement : « Très curieuse épître ; détails intimes ».