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Page:Rolland - Beethoven, 3.djvu/142

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BEETHOVEN

dans l’Urlinie, ]a descente caractéristique des Lasses (mesures 1-4) :

[partition à transcrire]

ou, plus exactement :

[partition à transcrire]

que, depuis la quatrième mesure, imite la descente mélodique de la partie médiane, à la main droite : (mes. 4-8).

[partition à transcrire]

Étrange marche, qui procède en descendant, — après la volonté d’élan ascensionnel des premières mesures, dans la partie supérieure ! Et comme cet élan est constamment saccadé, morcelé, au lieu du pas ferme et appuyé, qui est de règle dans les marches ! On y sent la volonté nerveuse, constamment contrecarrée, — comme un vol d’oiseau, par coups d’aile répétés, avec un poids qui le ramène implacablement à terre.

Un dur combat s’engage (mesures 12-35), fait de montées à l’assaut et de replis. L’issue en paraît longtemps incertaine. La force d’élan semble fléchir (19 et suiv.). Le combat descend, d’étage en étage, en un singulier cresc.,