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Page:Rolland - Beethoven, 3.djvu/159

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LE CHANT DE LA RÉSURRECTION

petites fanfares de joie, et la gaie course à qui arrivera le premier au but. La tonalité seule a changé : elle est ici dans la tonique du morceau.

Le jeu semble terminé ; il va s’éteindre, en répétant pp., p. dolce, sempre p., les dernières syllabes riantes du discours :

[partition à transcrire]

On dirait qu il s’endort… Quand un dernier sursaut (280)… Un point d’orgue et deux accords ff. qui, après un silence, se répètent en se transposant, de la majeur en fa majeur… À ces deux coups répétés, la Coda s’ouvre, comme un rideau. Elle est la floraison suprême de l’idée essentielle du morceau, — cette phrase toute simple : question et réponse :

[partition à transcrire]

Ici, la question passe par toutes les nuances et tous les éclairages :