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Page:Rolland - Beethoven, 3.djvu/162

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BEETHOVEN

C’est la dernière heure, calme et souriante, avant que vienne la maladie, et que lui-même, l’indépendant célibataire, affamé d’une famille, il s’attelle à la roue des soucis de tutelle[1]. Beethoven rêve, et de bon cœur rit à ses lèves. Rions avec lui, et goûtons bien cette dernière heure ! Ce qui ajoute encore à son charme, c’est que, sous la grâce et la gaieté, on en sent la fragilité.

  1. 2 février 1816 : il arrache à la veuve de son frère la tutelle de l’enfant.