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Page:Rolland - Beethoven, 3.djvu/165

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LE LIEDERKREIS



De quelque amour, affamé que Beethoven se soit jeté sur l’enfant dont il revendiquait la paternité, il ne faut pas croire que cette passion qui lui était un refuge ait suffi à le libérer de ses autres obsessions d’amour. L’apparition subite, en avril 1816, du Liederkreis : « An die ferne Geliebte », en est un témoignage saisissant. Rien ne le faisait prévoir. Aucun mot dans son Journal, ou dans sa correspondance. Les lettres de janvier à mai 1816 ne parlent que de ses projets d’œuvres symphoniques pour l’Angleterre,