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Page:Rolland - Beethoven, 3.djvu/215

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RÉSIGNATION



Tant de jeunesse qu’on goûte encore en Top. 101 et dans le Liederkreis, ce ne sont que des heures, au cours de longs mois desséchés. La source du cœur ne coule que par brefs instants, et s’arrête. Beethoven se trouve abandonné dans un désert. Sa solitude, que ne vivifie plus l’inspiration, lui devient un poison… « Das Alleinleben ist wie Gift für dich[1] » Lui qui, l’année d’avant, pensait se suffire

  1. Manuscrit Fischhoff, 1817. (no 149 de la publication par Albert Leitzmann).