« Tous les troisièmes morceaux, une vraie fugue, par exemple le Trio un nouveau sujet, qui ensuite, à la répétition du premier thème, sert de contre-sujet.[1] »
Suivent, (p. 8) des exemples empruntés au Traité de la fugue (Abhandlung der Fuge) de Marpurg : — sujets, contre-sujets, « Gegenbewegung », « drückgängige Gegenbewegung »…
Puis (pp. 10-16), s’achève le lied : Résignation.
Et immédiatement après pp. 18-88), jaillissent et s’épanchent, comme j’ai dit, les premières esquisses poulie premier morceau de la grande sonate op. 106, — puis pour le second (pp. 92-128) et le troisième (p. 116-127). — Au milieu (pp. 92-109), des esquisses pour le premier morceau de la Neuvième, et (p. 75) l’allusion à la Messe.
N’est-il pas saisissant de surprendre l’esprit de Beethoven, à 1 heure où il sombre, reprendre pied dans la lecture de J.-S. Bach, se nourrir d’une de ses mélancoliques —• mais viriles — méditations, et puiser dans son exemple et dans son style un modèle d’objectivité inaccessible à l’assaut des émotions débilitantes ? De même que Goethe, aux jours ou aux saisons de mystérieuse maladie et d atonie de l’esprit, ferme sa porte à la poésie et se recueille, reprend ses forces dans des travaux d’intellectualisme (science et critique), — de même Beethoven fait dans la Fugue une cure de raison, maîtresse des voix harmonieuses[2]. il s’y retrempe,