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Page:Rolland - Beethoven, 3.djvu/233

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LE RÉVEIL


Nous avons vu, entre 1812 et 1817, lentement s’abaisser la courbe de la vie de Beethoven, qu’affligent de continuelles misères morales et physiques, — et la morne année 1817, qui marque le creux de l’abîme, où il se sent tomber…

« Krankheit, Vormundschaft und allerley Miserabilitäten[1] » écrit-il à son vieil ami Zmeskall, malade comme lui.

Évidemment, la maladie et la tutelle sont des boulets

  1. « La maladie, la tutelle et les misères de toute espèce… » (Lettres de Beethoven, éd. Kalischer, no 613).