Cette page n’a pas encore été corrigée
285
LE CHANT DE LA RÉSURRECTION
Et l’on perçoit, sous le Scherzo, les préoccupations qui persistent[1], malgré tous les efforts pour oublier… Voici venir l’Adagio, dans sa sévère majesté[2].
- ↑ Voyez notamment, à la fin, le poco ritard. pp. en si mineur :
[partition à transcrire]
Le fa dièze de l’Adagio s’annonce.
- ↑ En fait, les premières esquisses de l’adagio apparaissent, peu
avant la fin du travail du Scherzo. Celui-ci tient, dans le cahier d’esquisses,
les pages 75-128. L’adagio heurte à la porte, dès la page 116.
— Certes, la conscience, au fond de laquelle il dormait, ne le prévoyait
pas. Beethoven venait, dans ses esquisses, de noter l’idée d’un presto
en 2/4, du caractère le plus futile, qui eût suivi le trio du scherzo, en
canon :
[partition à transcrire]
On peut donc dire que c’est la grandiose figure de l’Adagio qui lui a révélé enfin l’esprit et le sens monumental de sa construction.