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Page:Rolland - Beethoven, 3.djvu/422

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BEETHOVEN

<rç * * * * • -—s T " H F- 1 p p y i~7 r~  ! S5 —î—~ l l* , 1 f • ! i : l il fie ? ùà î-td 31 i - P i J i—ryH 7^r w t.r m •. VsK-iV-^ ^ A* VviC Vv L’amen en vocalises du ténor mélodieusement la remercie. Puis, le visage de la vie éternelle se réflète dans les autres voix, entrelacé dans les guirlandes des amen, paisible et doux, avec de calmes crescendi. La grande fugue, qui couronne le Credo, s’édifie, sans rien sacrifier ni de ses lois çfe construction monumentale 1, ni de sa riche substance d’âme. Le thème élyséen de la paix céleste subit maintes légères transformations, dont la moindre serait à analyser psychologiquement. On remarquera son retournement, à la basse, puis au soprano : où la ligne mélodique, au lieu de s’infléchir d’en haut, comme un don, monte au devant de la promesse, avec con¬ 1. W. Riczler, comparant tes grandes fugues de Beethoven à celles de J.-S. Bach, montre qu’ici et là les règles sont les mêmes, mais que la fugue de Bach est statique par essence, et celle de Beethoven, dynamique. On n’y trouve plus seulement « Entfaltui g eines innerlich Fertigen, sondern unruhevolles Werden, Entwicklung zu immer neuen Zielen. »