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Page:Rolland - Beethoven, 3.djvu/440

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BEETHOVEN

dont la première redit le thème de Benedictus du violon, et 1 autre l’imite en canon, à la seconde. Quand elles font une pause, le violon solo reparaît, pour hausser la lumière tonale du sol à la dominante ré ; et c’est sur cette nouvelle tonalité plus élevée que le soprano et le ténor disent, à leur tour, le Benedictus. Puis, les quatre voix ensemble ; et le violon joue avec elles, et plus loin il joue avec la clarinette, mais les chœurs interrompent le jeu, en psalmodiant 1’ « In nomine Domini ». Toujours, le violon solo tient le rôle de guide et d’entraîneur. Il fait monter la température mystique de la scène, en regagnant, par volutes et par syncopes, les hauteurs du sol aigu, d’où se déroule de nouveau, comme au début, la descente balancée de la mélodie de bénédiction ; mais cette fois, le dièze du fa s’est effacé ; le chant de violon s’exprime en ut majeur, dans la tonalité la plus apaisée : ce qui lui prête le caractère de l’union parfaite : rfr,,•

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Y i _ 1 ii zïïti : 1 1 ! 1 r i ; i  ! i / 1 i — ! i~tr--.iv wv 7 r r r (Cf. Nottebohm, II, 460 et suiv. Drei Skizzenhefte aus den Jahrer 1819 bis 1822.) Cette fois, le juste élan de l’esprit est déclenché, le Benedictus prend son vol...