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Page:Rolland - Beethoven, 3.djvu/441

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LE CHANT DE LA RÉSURRECTION

é£l Lorsque ensuite rentrent les voix soh’, que le violon solo enveloppe de ses arabesques en espalier sur une treille de trois octaves, le thème principal du Benedictus, réduit au premier membre de la phrase, monte, à chaque mesure, d’un degré : o’-'s . • * .9 - Vr -_a i - ’] î i T

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s ‘ - fe* / ITTT 1* 1 w 1 y » k 0 io l - — 4li-~ Wv» ■ C/fCo , - t/Cté. > tendrement commenté par les autres voix qui, remontant de Y ut majeur au sol majeur, puis au ré majeur, s’y arrêtent en un point d’orgue, où, émergeant du flot d’amour, la pensée semble se ressaisir et contempler. Le soprano, puis l’alto seuls, dans un récitatif d’adoration, rappellent le « nom du Sei gneur », — le soprano, les bras levés, dans la prière ; l’alto, avec une effusion de reconnaissance, qui va se fondre dans le chant de grâces général. Mais désormais, l’alto mène le chant, à la place du soprano ; et c’est avec lui que le violon