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Page:Rolland - Beethoven, 3.djvu/475

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LE CHANT DE LA RÉSURRECTION

de Beethoven se lance à la poursuite des mêmes fruits d’or des Hespérides : la Paix, la Joie, le Feu divin — Gotterfunken » — l’étincelle de l’inextinguible — de l’inaccessible Eternité.

Dans un volume à venir, nous suivrons, en son nouveau voyage, l’Argonaute.

Mais nous devons, avant de clore ce livre, achever l’exploration de ce pan du ciel — deces cinq années — en étudiant les autres grandes œuvres que Beethoven a façonnées, pendant le temps qu’il créait sa Messe, et qui forment, en quelque sorte, les satellites de la planète : — les trois Sonates op. 109, 110 et 111 L * 1qui l’avait souLenu et guidé, pendant qu’il construisait la Messe. — Je considère l’Ouverture op. 124 comme un arc triomphal, ouvert sur la route de la victoire, entre la Messe et la Neuvième. Nous l’étudierons, avec cette dernière.

1. 11 faut y ajouter, pour être complet, les Bagatelles, op. 119, dont je parlerai dans le chapitre suivant, — et quelques œuvres secondaires : les 10 olkslieder vaiiés pour piano et flûte, op. 107, — les 25 Scholtische Lieder, pour 2 voix soli et petit chœur, avec accompagnement de piano, violon et violoncelle, op. 108, — et 1 ’Abendlied unter déni gestirnten Himmel, daté du 1er mars 1820 et publié, le 28 mars de la mémo année, eu supplément à la Wiener Zeitschrift fiir Kunst.