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Page:Rolland - Beethoven, 3.djvu/505

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LE CHANT DE LA RÉSURRECTION

Après ce choc, l’élan d’évasion est brisé. Les mesures qui suivent disent les inutiles soupirs de l’âme vaincue, qui s’efforce péniblement de remonter, tendant ses bras enchaînés, sur lesquels à chaque fois, se fait sentir inflexiblement le poids des chaînes, — jusqu’à ce que, reconnaissant son impuissance, elle s’effondre, avec des pleurs, par un long trait chromatique en triples croches, dans une phrase de résignation qui accepte :