Aller au contenu

Page:Rolland - Beethoven, 3.djvu/507

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée
491
LE CHANT DE LA RÉSURRECTION

-" ’N b fi ^ C__L i V* r * .

! » H !

A K . ! t i U î I ■ -*3 1 j * i î VL ? ( i ■

!

KJ «gk WN. 4 0 <- . C’est le visage de la triste réalité, qui se substitue à celui de la félicité initiale. Et c’est le même, — mais combien changé ! L’âme le subit sans résistance, mais non sans souffrance, qui se traduit dans le mouvement inquiet (toujours contenu) des troubles basses. Son désir inétoufîé du bonheur passé en ramène l’image, plus chère encore, avec la reprise du premier thème. Il reparaît, dans une lumière plus intense, avec des harmonies élargies, enveloppé d’un accompagnement en arpèges, qui, de la main gauche, passe à la droite, et remplit de sa vibration toute l’atmosphère. Mais l’intensité même avec laquelle l’esprit s’y attache lui a fait perdre son calme bienfaisant. Ce la bémol qui vibre, surélevé (en cinq groupes de huit triples croches) ne peut maintenir 1’ « aimable » tonalité du début ; et, par une cadence agitée, il passe dans la couleur plus avivée de ré bémol : le deuxième