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Page:Rolland - Beethoven, 3.djvu/510

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BEETHOVEN

Sur elle s’achève le souffle du premier morceau : car la retombée expirante sur l’accord de la bémol ne conclut pas : elle renonce 1.

L’allegro molto, qui fait suite, sans se rattacher d’une façon aussi impérative au premier morceau que le prestissimo de l’op. 109, n’a pas non plus l’allure impérieuse et passionnée de celui-ci — cette rafale. C’est un scherzo, un caprice, où je ne discerne point « l’amertume » qu’y voit Vincent d’Indy, mais bien la brusquerie coutumière à Beethoven, dans ses rudes et brefs amusements. Certains ont voulu y reconnaître un air des rues Silésien : 1. La première version était loin d’avoir cette concision émouvante. Elle s’écoulait mélodieusement vers mie conclusion aimable, comme le début. J’ai tout lieu de croire qu’ainsi que l’esquisse du début, citée plus haut, elle était antérieure à l’assombrissement de l’inspiration par la souffrance :