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Page:Rolland - Beethoven, 3.djvu/532

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BEETHOVEN

Il n’y a point place pour un troisième morceau 1 1. Le premier et le second forment une demande et une réponse, ou, si l’on veut, un colloque serré, qui n’admet point l’intrusion d’un tiers. Qu’on en juge !

Le premier morceau est entièrement bâti sur ce motif : Ou, en résumé :

On peut même dire que l’essence du motif est la quarte ascendante :

pannt), à tâcher au moins d’écrire d’une façon plus claire et intelligible, il gémissait : — « Wozu sind die Rezensenten, wenn Niemand ciuf uns hôrt P » (A quoi servent les critiques, si personne ne nous écoute P) 1. Comme on le verra un peu plus loin, Beethoven a bien songé d’abord à une sonate en trois morceaux, dont il avait même esquissé le plan. Mais dans ce plan primitif ne figurait pas encore 1 Arietta adagio. A partir du moment où celle-ci lui apparut, il semble qu il ne put plus envisager d’autre fin. Au milieu des esquisses qu il lui consacre, il écrit : — « Zuletzt das Therna. » (Le thème, pour finir). génie, à bannir de ses compositions le baroque et le surtendu (ühers-