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Page:Rolland - Beethoven, 3.djvu/554

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BEETHOVEN

Nous dirons brièvement les visages parents et divers de cette progression d’une même pensée. rêve ; et celui-ci, par une tendance hypnotique, qu’accentuent les syncopes de la basse, est constamment ramené tant et monotone intensifie aussi bien la lumière que les ombres. Celles-ci, dans le passage en mineur, au début de la deuxième moitié du thème varié, prennent une couleur sentimentale, dont le romantisme évoque curieusement un elle monte et se perd dans les sphères. Des deux sons essentiels qui la constituent, l’un, le sol, s’envole d’étage en étage comme un oiseau ; l’autre, le do, bourdonne au fond de la basse, jusqu’à ce que, d’une soudaine et ultime envolée, il rejoigne le sol et le dépasse, dans les hauteurs.

La première T ariation traduit le bercement propice au à la fascination du sol. Ce magnétisme de mouvement insis-J. J.

3— !— !  !—

Dans la version définitive, on sait que l’esprit a adopté un ordre inverse. Il est redescendu des hautes sphères au calme uiveau humain.