Aller au contenu

Page:Rolland - Beethoven, 3.djvu/562

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée
544
BEETHOVEN

tous les troubles sont congédiés. Ici, la paix a son empire. Elle se déroule, à vastes plis majestueux. Le thème est, cette fois, littéralement reproduit. Mais il est roi. Les flots qui portent sa barque sont disciplinés. Ils montent et ils remontent, par grandes nappes, serrées et ordonnées, dans la lumière. On dirait un cortège de fête Olympien. Quand son parcours est achevé — quand le thème est dit jusqu’à la fin, — ses dernières notes sont reprises solennellement, de tierce en tierce :

>p-ij • > pj > ôT

Puis, la note dernière de la dernière tierce (un fa) est trois fois répétée, pour en prolonger la certitude ; et sur cette base assurée, monte de nouveau la phrase du thème :