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Page:Rolland - Beethoven, 3.djvu/606

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BEETHOVEN

de Rossini1. — Beethoven paraît hanté, comme je l’ai dit ailleurs, par la pensée de Hændel, dont il vient de lire sans doute un récit de la cérémonie funèbre ; et il rêve d’écrire sur la Traucrmarsch de Saul des Variations pour orchestre, et même plus tard une Fête de la 5 ictoire (SiegfeierJ 1 2. — Il s’informe des traités antiques sur la musique ; et Peters lui conseille le Dodecachordon de Zarlino. — Un vistieur de Turquie lui offre des mélodies et des danses de Turquie, de Grèce et de alaclne. Beethoven s’y intéresse, ainsi qu’à leurs rapports avec les chants hébraïques 3 4. Mais c’est de sa propre musique qu’il a le plus d’occasion de parler ou d’entendre parler : — du trio en si bémol, et de « son effet sur les femmes » 4 ; —• de la Sonate Pathétique, que le petit Karl étudie, sous la direction de Czerny 5 ; — de la dilliculté de vendre la Sonate op. 106 6, et de la correction des fautes laissées sur les épreuves de cette même Sonate 7 ; — de l’exécution récente de YEroica 8. — On voit qu’en mars 1820, Beethoven a « beaucoup de choses nouvelles » (viel neues) à faire exécuter9.

La Missa Solemnis se trouve au premier plan des entretiens musicaux de ces années, où elle est sur le chantier : 1. P. 330, février 1820.

2. P. 394, mars 1820.

3. Ibid., p. 267, janvier 1820.

4. C’est Josef Czerny qui parle ; cf. p. 432, mars 1820. 5. P. 380, février 1820.

6. P. 405, mars 1820.

7. P. 379-380.

8. P. 336, 395.

9. P. 411.