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LES DERNIERS QUATUORS

[partition à transcrire]

(je donne seulement la partie du premier violon, qui peut suffire à marquer la ligne de la lamentation, mais non à exprimer le chaud et souple coloris orchestral, que révèle la partition).

Les strophes sont interrompues par l’intervention d’un motif calme et robuste, qui s’est déjà fait entendre avant le cantabile, et qui tâche de se faire le consolateur. Mais à la troisième mesure, on dirait qu’il est lui-même gagné par l’affaissement de l’âme oppressée. Si elle ne renouvelle plus son gémissement, les battements du cœur, l’inégalité du souffle trahissent les sanglots refoulés :

[partition à transcrire]

L’alto et le violoncelle y joignent ensuite leurs propres palpitations.