Page:Rolland - Jean-Christophe, tome 2.djvu/101

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le matin

gravèrent leurs initiales enlacées. Mais leur bonne humeur eut raison de leur sentimentalité ; et dans le train de retour, ils éclataient de rire, chaque fois qu’ils se regardaient. Ils se quittèrent, en se persuadant qu’ils avaient passé une journée « colossalement ravissante » (kolossal entzückend) ; et cette conviction s’affirma dès qu’ils se retrouvèrent seuls.