Quand il fut un peu soulagé, Christophe essuya ses yeux, et regarda Gottfried. Gottfried comprit qu’il voulait lui demander quelque chose.
— Non, fit-il, en mettant un doigt sur sa bouche. Il ne faut pas parler. Pleurer est bon. Parler est mauvais.
L’enfant insistait.
— Cela ne sert à rien.
— Seulement une chose, une seule !…
— Quoi ?
Christophe hésita :
— Ah ! oncle, demanda-t-il, où est-il maintenant ?
Gottfried répondit :
— Il est avec le Seigneur, mon enfant.
Mais ce n’était pas ce que demandait Christophe :
— Non, tu ne comprends pas : Où est-il, lui ?
(Il voulait dire : le corps).
Il continua d’une voix tremblante :
— Est-ce qu’il est toujours dans la maison ?
— On a enterré le cher homme, ce matin, dit Gottfried. N’as-tu pas entendu les cloches ?
Christophe fut soulagé. Puis, à la pensée qu’il ne reverrait plus le cher grand-père, il pleura de nouveau, amèrement.
— Pauvre petit chat ! répétait Gottfried, en regardant l’enfant avec commisération.
Christophe attendait que Gottfried le consolât ;